Der Rennfahrer Sébastien Buemi trainiert mit Technogym
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Le pilote automobile Sébastien Buemi s’entraine avec Technogym

Sébastien Buemi est né à Aigle en 1988 de nationalité Suisse. Dès l’âge de 6 ans, il fait ses premières courses en kart et impressionne rapidement. Par la suite, Sébastien monte rapidement l’échelon du sport automobile en passant par la Formule BMW (vice-champion du monde), Formule 3, GP2 avant de rejoindre, comme pilote principal, la Scuderia Toro Rosso de 2009 à 2011 en F1.

Depuis 2012 et encore jusqu’à aujourd’hui, il est pilote test et de remplacement pour l’écurie Red Bull Racing en F1. En parallèle, dès 2012, Sébastien est recruté dans le championnat WEC par l’équipe Toyota Gazoo Racing ainsi que par Nissan e-dams en FIA Formula E. Il est couronné champion du monde de la WEC en 2014, 18 et 19 et en 2016, il gagne le championnat de Formula E. A ce jour, il est aussi le pilote qui a remporté le plus de GP en Formula E et enregistré le plus de «pôles positions». De plus, il ajoute à son riche palmarès le titre des 24 Heures du Mans; trois fois de suite de 2018 à 2020.

Pour la petite histoire, la cousine de Buemi est Natacha Gachnang qui est également pilote automobile. Son grand-père Georges Gachnang a participé en 1960 aux 24 Heures du Mans et fabriquait des voitures course et de sport dans les années soixante sous la marque Cegga. Sébastien est marié avec deux enfants.

La FITNESS TRIBUNE a pu interviewer le sympathique pilote d’ automobile de la Suisse romande.

FT: cher Sébastien, comment as-tu débuté dans le sport automobile?

SB: Tout simplement grâce à mon père qui m’a offert un karting quand j’avais à peine 5 ans à Noël. J’ai démarré comme ça. Mon père est concessionnaire et je tournais autour du garage. Ensuite, on est allé sur une piste et on a démarré comme ça jusqu’à l’âge de 7 ou 8 ans. Dès lors, j’ai commencé à faire mes premières courses.

FT: cela fait des années que tu savoures le succès en sport auto, quel est ton secret?

SB: Je ne pense pas qu’il y ait de secrets. Honnêtement, aujourd’hui le sport auto, c’est un sport aussi difficile. Il faut travailler dur, il faut être préparé physiquement, mentalement, c’est fort. Garder en mémoire toutes les données d’acquisition de la voiture pour apprendre comment devenir plus rapide et être le meilleur. Cela engendre tout simplement de grosses implications et de sacrifices. Et c’est tout. Un petit peu comme dans tous les sports d’ aujourd’hui, je pense.

FT: as-tu hésité avec d’autres sports ou pour toi tu as toujours voulu être pilote d’ automobile?

SB: Oui, j’ai toujours voulu être pilote automobile. Je ne me rappelle pas de ma vie sans la course auto. J’ai commencé à faire du karting dès l’âge de 5 ans et je n’ai pas forcément beaucoup de souvenirs avant ça. Donc oui, ça a toujours été pour moi une évidence de faire des courses de voitures. Après, j’ai toujours aimé faire d’autres sports aussi, comme du foot, du ski et autres. Mais dans l’ensemble, ça a toujours été une évidence pour moi de faire du karting et de la course auto.

FT: à quoi ressemble la vie quotidienne d’un pilote automobile?

SB: Je dirais beaucoup de voyages et beaucoup de simulateurs. Depuis de nouveaux règlements, on essaie de mieux gérer les coûts donc on fait beaucoup de simulateurs pour éviter des vraies journées d’essais qui coûtent chers. Autrement, ma vie implique naturellement beaucoup de voyages pour aller sur toutes les pistes. Ainsi que quelques événements marketing et sponsoring, bien entendu. Pas mal de journées d’essais aussi. Et sinon, des entraînements physiques pour garder la forme.

FT: quelles sont les facteurs primordiaux pour faire un bon entrainement (gym)?

SB: Les facteurs primordiaux pour nous, c’est vraiment d’avoir une bonne endurance. Ça, c’est sûr qu’un bon tapis de course, un bon vélo d’intérieur, c’est très important pour nous. Après, il faut trouver un bon équilibre entre avoir de la résistance musculaire, tonique et être léger. En même temps, on a pas besoin de pousser des gros poids, mais avoir une bonne résistance, c’est très important parce qu’en course d’endurance (WEC) il faut parfois être assis quatre heures d’affilée dans la voiture. Il n’y a pas besoin de pouvoir lever 120 kilos développé/couché mais il faut pouvoir être résistant sur une longue durée.

FT: quel est ton rapport avec la marque Technogym?

SB: J’adore Technogym. Je trouve que c’est le top de l’équipement de fitness. Il n’y a rien de mieux. Je trouve ça très beau. Donc, une belle gym chez soi, un beau fitness, je trouve ça super et j’ai un peu de place. Donc j’ai pu, grâce à Technogym, avoir une belle salle de sport et ça me fait très plaisir.

FT: en bref, quelles sont les sensations en F1 par rapport aux autres courses de classe (Formula E, WEC…)?

SB: C’est sûr que la F1, ça reste la voiture la plus rapide, c’est la voiture qui procure le plus de G dans les virages, donc automatiquement, physiquement, c’est la plus dure aussi. Après, une voiture d’endurance, c’est une voiture avec un toit fermé. Il n’y a pas beaucoup d’air à l’intérieur, donc, c’est à dire que physiquement c’est un peu différent. Parce que c’est vrai qu’on a l’impression de manquer d’air dans une voiture fermée. En F1, c’est un peu plus difficile au niveau musculaire, mais par contre, on a quand même un peu plus d’air. Après, au niveau pilotage, la F1 c’est la plus rapide, c’est la voiture qui accélère la plus forte, qui va le plus vite dans les virages, mais c’est des courses sprint. En endurance, c’est une voiture un peu moins rapide, mais c’est une voiture qui tourne. Par exemple aux 24H du Mans on fait quasiment 6000 km en 24 heures. La Formule E, c’est une voiture toute électrique. Aujourd’hui, elle n’a pas encore le niveau, pas le niveau de la performance d’une F1. Par contre, ça s’améliore, ça accélère de plus en plus fort. Ça va de plus en plus loin mais ça reste une voiture avec des pneus typés route avec très peu d’ailerons, donc très peu d’appui aérodynamique et donc ces voitures bougent quand même beaucoup plus que ce qu’on pourrait avoir en F1.

FT: quelle a été ta plus belle victoire jusqu’à présent?

SB: Je dirais ma première victoire aux 24 Heures du Mans. C’est vrai que cette année, ça va être ma dixième participation. J’ai gagné trois fois maintenant, mais la première victoire, je pense, reste malgré tout la plus belle. Et sinon, ma première course en F1. Ce n’était pas une victoire, bien entendu, mais une septième place. Mais ça aussi, c’est un rêve en tant qu’enfant, de pouvoir un jour accéder à la F1. Cette première course restera un super souvenir.

FT: quelles sont encore tes objectifs dans le sport automobile?

SB: Je continue en endurance avec Toyota. Je continue en Formule électrique avec Nissan e-dams. Je fais toujours du simulateur pour Red Bull. J’ai envie de gagner dans toutes les courses auxquelles je participe. C’est assez simple.

FT: combien de temps voudrais-tu être encore pilote automobile?

SB: L’idée, c’est d’être au plus haut niveau possible, le plus longtemps possible. J’adore ça. Je prends beaucoup de plaisir à piloter en compétition. J’ai aujourd’hui 32 ans et j’espère pouvoir rester dans le sport auto jusqu’à mes 40 ans au moins. Mais on verra bien comment le future évoluera.

FT: as-tu déjà des plans pour l’après carrière?

SB: Oui, j’ai deux, trois choses en business. J’ai un peu d’immobilier dans la région où j’habite. J’ai la concession avec mes parents dont je suis maintenant actionnaire. Actuellement, je ne suis pas beaucoup à la maison, donc je me réjouis de pouvoir passer un peu plus de temps en famille avec ma femme et mes enfants.

FT: actuellement, tu es en Formule E. A ton avis, comment vois tu l’avenir du sport automobile selon toi, est-il électrique? La F1 va-t-elle être remplacée un jour par la formule E?

SB: Non, je ne pense pas que la F1 va être remplacée par la Formule E. Je pense que la F1 aujourd’hui, c’est un show. C’est sûr que c’est un petit peu aussi un laboratoire technique pour les constructeurs automobiles. Mais ça reste un gros show. La Formule E, c’est un peu plus un laboratoire parce qu’aujourd’hui, tout ce qu’on développe au niveau des voitures électriques dans le sport auto de la Formula E est assez facilement transférable dans une voiture normale, ce qui n’est pas vraiment le cas de la F1. Je pense que la Formule E va continuer de grandir pour les constructeurs, elle a un bel avenir devant elle, mais la F1, pour le moment, reste malgré tout la catégorie reine et ça le restera encore pendant pas mal de temps.

FT: qu’est-ce que Sébastien Buemi aime faire en privé?

SB: J’aime bien m’entraîner. Honnêtement, je prends du plaisir à passer du temps dans ma salle avec mon tapis de course, avec mes poids et mon vélo. J’aime passer du temps à m’entraîner. J’aime passer du temps en famille aussi. J’aime être à la montagne et d’ailleurs j’ai un chalet à Villars, donc j’aime passer du temps au chalet, faire du ski, faire des activités avec mes enfants. J’adore ça. Donc voilà, je crois que c’est tout.

FT: Nous te remercions cordialement et te souhaitons beaucoup de succès à l’avenir.